Tel. 01 44 08 69 70
Histoire de l' établissement
Fondé par une congrégation religieuse, les Fidèles Compagnes de Jésus, le Groupe Scolaire Notre Dame de France est un établissement catholique d’enseignement sous contrat d’association avec l’Etat. Depuis le 27 janvier 2023, les Fidèles Compagnes de Jésus ont confié la tutelle de Notre Dame de France aux Religieuses du Sacré-Cœur, société religieuse d’éducatrices fondée par Sainte Madeleine-Sophie Barat.
En 1847, Madame de Bonnault d'Hoüet, fondatrice de la Société des Fidèles Compagnes de Jésus, envisage de créer une maison à Paris, et , achète une propriété rue de la Santé, à la limite sud de Paris d'alors, près de l'enceinte des Fermiers Généraux. Le 1er Octobre 1848, l'année scolaire commence avec une huitaine d'élèves.
En 1849, une épidémie de choléra éclate à Paris, et Madame de Bonnault d'Hoüet s'occupe de soulager la misère des enfants du quartier, particulièrement atteint par cette épidémie; elle ouvre une classe gratuite dans le fond du terrain, et fonde un orphelinat, qu'elle installe ultérieurement à Gentilly.
Le nombre des élèves augmente progressivement pour atteindre le chiffre de 30, seuil auquel la Révérende Mère avait promis un pensionnat. Les travaux commencent en juillet 1851, pour se terminer en juin 1852. Le premier bâtiment devient Noviciat et Communauté. La maison de Paris deviendra maison mère de la société jusque dans les années 1950, date à laquelle elle sera transférée à Broadstairs (Angleterre). Jusqu'en 1870, le pensionnat compte une moyenne de 30 élèves, rarement plus de 40.
Au début de la guerre de 1870 au mois d'août, Noviciat, élèves et orphelines sont repliés en Bretagne. Une vingtaine de religieuses restent à Paris et à Gentilly, et les deux maisons sont offertes et acceptées comme ambulances. La maison de la rue de la Santé est ainsi protégée par le drapeau de la Convention de Genève, et l'enclos attenant sert de refuge à des familles paysannes.
La Commune fut une période difficile, et parfois même critique: pillards, menacés de réquisitions, bataille de barricades sur le boulevard, bombes incendiaires destinées à la prison.
En 1872, l'école rouvre ses portes et la rentrée se fait avec une trentaine d'élèves, ce qui restera la moyenne jusqu'en 1904.
De 1904 à 1920, la maison comme toutes celles de France, est obligées de fermer ses portes en tant que pensionnat. La vie continue en veilleuse, avec quelques dames pensionnaires et pendant la guerre 1914-1918, 150 petites réfugiées belges.
En 1920, l'espoir renaît, avec possibilité d'utiliser le bâtiment de l'école en tant que pensionnat, les enfants allant en classe dans une école voisine. Quelques étudiantes sont logées dans de petites chambres aménagées pour elles. Des étudiantes continueront à être logées à l'école jusqu'en 1972, date à laquelle l'augmentation des effectifs scolaires sera telle qu'elle nécessitera la suppression de tout pensionnat pour pouvoir utiliser quelques pièces supplémentaires.
Il faut attendre 1926 pour que l'école rouvre avec une trentaine d’élèves, nombre augmentant régulièrement pour atteindre 60 vers 1930, et environ 200 en 1940. L'école est reconnue comme Établissement Secondaire en 1938.
Après une brève période de dispersion des élèves, en mai et juin 1940, et depuis cette date, les effectifs vont croissants : 200, 300, pour atteindre 450 à 500 entre 1966 et 1973.
En 1968, malgré la période de paralysie de la vie française, et particulièrement de Paris avec la grève des transports, l'école reste ouverte, les Religieuses désirant à juste titre garder aux enfants une vie aussi normale que possible. Pour éviter à certains professeurs des déplacements difficiles tous les jours, les cours sont groupés sur trois jours lundi, mercredi et vendredi.
L'École profite des nouvelles lois sur l'Enseignement Privé pour obtenir un contrat avec l'État, contrat simple d'abord, puis contrat d'association en 1977.
En 1984, l'école devient mixte.
En 1987, c'est l'inauguration du nouveau bâtiment du lycée.
Le 27 janvier 2023, les Fidèles Compagnes de Jésus donnent dévolution de tutelle aux Religieuses du Sacré-Cœur de Jésus, fondée par Sainte Madeleine-Sophie Barat, contemporaine de la fondatrice de l’établissement.